La plus grande surface
Résidence Artistique en milieu scolaire École Paul Bert Frac CM2
Une invitation du réseau canopé, de Corinne Lacaze, cpd arts
dsden 54 et du FRAC Lorraine dans la classe de Mme Blumberger,
École Paul Bert à Pagny sur Moselle.
Nous avons fait connaisance.
Et nous avons parlé de l’importance de la Terre.
Du sol qui nous tient, du terrain où les légumes poussent, de la terre avec laquelle on fait des assiettes en argile, de la craie, des briques.
Dans la cour de l’école, il y a un peu de sol sans béton. Nous y sommes allés pour récolter de la matière.
Nous avons trouvé quelques feuilles, des branches et un champignon. Nous avons creusé un trou.
Nous avons trouvé de la terre, des cailloux, mais nous n’avons pas vu d’insectes. Heureusement on sait que nombre d’entre eux habitent sous terre. Peut-être que nous avons été trop rapides, que nous n’avons pas pris assez de temps ou que nous avons regardé de trop loin.
La racine, je l’ai dessinée grande, mais en vrai, elle est minuscule. Comme ça, on dirait une saleté sous ta chaussure. Mais ça fait vivre des plantes. ( Maïa )
La feuille que nous avons ramassée, on marche dessus sans se rendre compte. ( Lucie )
La terre, elle peut être de plusieurs formes, se modeler, se casser, être en miettes. Il y a souvent de racines et de petits cailloux. ( Zoe L )
Autour de la feuille c’est plutôt du zigzag. Dedans c’est, pour moi, les racines de la feuille et ça prend du volume. Et si on touche, ce n’est pas du tout lisse, c’est des écailles mais pas vraiment. ( Eva )
La terre a n’importe quelle forme et partout ça fait naître les choses, les arbres, les fleurs, l’herbe... ( Maxime )
Dans notre corps il n’y a presque pas de lignes droites, comme dans les objets que nous avons récupérés dans la terre.
Le sol de la forêt n’est pas plat comme celui de la ville parce que dans la forêt il y a des arbres et les racines viennent sous la terre. En ville c’est tout lisse et il n’y a pas de racines. ( Lucie )
C’est parce que l’humain ne fait pas la « nature » ( Maïa )
Et l’humain, fait-il partie de
la nature ?
Nous avons imaginé le visage que la Terre aurait.
Nous l’avons dessiné à partir d’une forme simple.
Avec du papier journal nous avons fait une galette un peu écrasée. Puis, nous avons posé une galette d’argile par-dessus, pas trop fine ni trop épaisse. Nous avons redessiné sur la terre, puis nous avons ajouté des détails en utilisant la « barbotine ». C’est la colle pour l’argile, qui se fait très facilement avec de l’argile et un peu d’eau. Nous avons aussi réfléchi aux textures possibles.
Pendant cette période de résidence j’ai fait germer des idées et j’ai créé une sculpture. Elle représente le dialogue silencieux de trois têtes qui semblent germer du sol. Une rouge, une noire et une blanche. Trois terres différentes, mais chacune héberge en elle un peu de l’autre. Comme nous l’avons fait avec les couleurs des masques.
C’est peut-être la pensée de la Terre qui devient des visages ?
Avec la terre récoltée sur place et une autre apportée, nous avons fabriqué de la peinture et nous avons fait une fresque.
Je me suis permis de rajouter quelques traits à droite et à gauche avec du fusain. ( le fusain est un type d’arbre. Brulé, il sert à faire du dessin ).
Dans la cour de l’école, il y a un peu de sol sans béton. Nous y sommes allés pour récolter de la matière.
Nous avons trouvé quelques feuilles, des branches et un champignon. Nous avons creusé un trou.
Nous avons trouvé de la terre, des cailloux, mais nous n’avons pas vu d’insectes. Heureusement on sait que nombre d’entre eux habitent sous terre. Peut-être que nous avons été trop rapides, que nous n’avons pas pris assez de temps ou que nous avons regardé de trop loin.
La racine, je l’ai dessinée grande, mais en vrai, elle est minuscule. Comme ça, on dirait une saleté sous ta chaussure. Mais ça fait vivre des plantes. ( Maïa )
La feuille que nous avons ramassée, on marche dessus sans se rendre compte. ( Lucie )
La terre, elle peut être de plusieurs formes, se modeler, se casser, être en miettes. Il y a souvent de racines et de petits cailloux. ( Zoe L )
Autour de la feuille c’est plutôt du zigzag. Dedans c’est, pour moi, les racines de la feuille et ça prend du volume. Et si on touche, ce n’est pas du tout lisse, c’est des écailles mais pas vraiment. ( Eva )
La terre a n’importe quelle forme et partout ça fait naître les choses, les arbres, les fleurs, l’herbe... ( Maxime )
Dans notre corps il n’y a presque pas de lignes droites, comme dans les objets que nous avons récupérés dans la terre.
Le sol de la forêt n’est pas plat comme celui de la ville parce que dans la forêt il y a des arbres et les racines viennent sous la terre. En ville c’est tout lisse et il n’y a pas de racines. ( Lucie )
C’est parce que l’humain ne fait pas la « nature » ( Maïa )
Et l’humain, fait-il partie de
la nature ?
Nous avons imaginé le visage que la Terre aurait.
Nous l’avons dessiné à partir d’une forme simple.
Avec du papier journal nous avons fait une galette un peu écrasée. Puis, nous avons posé une galette d’argile par-dessus, pas trop fine ni trop épaisse. Nous avons redessiné sur la terre, puis nous avons ajouté des détails en utilisant la « barbotine ». C’est la colle pour l’argile, qui se fait très facilement avec de l’argile et un peu d’eau. Nous avons aussi réfléchi aux textures possibles.
Pendant cette période de résidence j’ai fait germer des idées et j’ai créé une sculpture. Elle représente le dialogue silencieux de trois têtes qui semblent germer du sol. Une rouge, une noire et une blanche. Trois terres différentes, mais chacune héberge en elle un peu de l’autre. Comme nous l’avons fait avec les couleurs des masques.
C’est peut-être la pensée de la Terre qui devient des visages ?
Avec la terre récoltée sur place et une autre apportée, nous avons fabriqué de la peinture et nous avons fait une fresque.
Je me suis permis de rajouter quelques traits à droite et à gauche avec du fusain. ( le fusain est un type d’arbre. Brulé, il sert à faire du dessin ).
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